Découvrez les différentes facettes du métier de technicienne en muséologie du Musée des métiers d’arts du Québec avec Véronique Thiffault. Vous en apprendrez davantage sur les expositions du musée.
[TEXTE À L’ÉCRAN: « TECHNICIENNE EN MUSÉOLOGIE. »]
Véronique: « De travailler ici, ça me donne le goût d’aller suivre un cours de forge ou de tissage. C’est sûr que ça m’inspire beaucoup. »
[Portant des gants blancs, Véronique pousse un chariot dans la réserve du musée.]
[TEXTE À L’ÉCRAN: « Véronique Thiffault. Technicienne en muséologie. »]
[Véronique est assise devant la caméra. Elle a les cheveux mi-longs et bruns. Elle porte une chemise à carreaux bleu foncé.]
Véronique: « Au Musée des Métiers d’Art du Québec, on a deux bâtiments distincts. Donc, mon travail s’effectue dans les deux: à la réserve où on est présentement, sinon au musée qui est situé à ville Saint-Laurent. C’est là que je monte les expositions temporaires. Et je m’occupe aussi de l’entretien de la collection permanente. »
[La réserve est située dans un bâtiment moderne. Une partie de l’édifice est complètement vitrée. Une passerelle en bois bordée d’arbustes mène au bâtiment. Le MUMAQ est localisé dans une église. Une affiche du MUMAQ est placée en haut de la grande porte en bois. Un homme ouvre la porte et entre dans le musée. Devant le musée, un panneau dit: « Musée des Maîtres et Artisans du Québec. »]
Véronique: « Quand j’arrive à la réserve, une journée type, c’est que la conservatrice va travailler avec moi et elle va avoir des projets particuliers à me proposer. »
[Véronique sort une œuvre textile d’un tiroir et la pose délicatement sur un chariot. Avec un tournevis, elle construit une boite blanche. Elle y range l’œuvre en tissu. Ensuite, elle écrit sur le couvercle de la boite refermée.]
Véronique: « J’ai à construire des boites d’emballage. Des constats d’état, c’est du travail de bureau que j’appelle. À partir toujours des objets, on peut avoir à déplacer des choses dans la réserve. En fait, je suis les consignes de la conservatrice. »
[Véronique est assise face à la caméra.]
Véronique: « Au musée, la journée type, c’est plus: j’arrive avec mes outils, avec mes bottes, puis je sors mon marteau et je dois construire des choses. Souvent, des socles, des vitrines, des murs, monter une exposition. Donc, c’est beaucoup plus physique. »
[Portant des gants en latex bleu et des lunettes, Véronique tient un ruban à mesurer et un crayon de plomb. Ensuite, elle fixe une œuvre textile dans un cadre.]
Véronique: « La nouvelle exposition permanente qui s’en vient prochainement au musée va être là pour au moins les dix prochaines années. On a fait un gros changement au musée, autant dans la scénographie de l’espace que le renouvellement des objets. »
[Au musée, les œuvres d’art sont exposées sur des étalages disposés dans la nef de l’église. Une causeuse et une chaise berçante sont présentées sur des piédestaux. La lumière du jour passe au travers des vitraux qui surplombent la nef.]
Véronique: « Les raquettes, tout ça, c’est beau, mais il y a quand même un bon mouvement d’artistes en métiers d’art contemporain qu’on veut mettre en valeur ici, au musée. »
[Sur un mur du musée, le titre d’un texte explicatif dit: « 2000 à nos jours. Le nouveau millénaire. »]
[Véronique tourne la poignée d’une étagère de la réserve. La porte coulissante s’ouvre.]
Véronique: « J’ai aussi une pratique artistique, puis ma pratique artistique est concentrée vers les médiums traditionnels. Donc, en travaillant ici, je trouve ça vraiment intéressant parce que je côtoie des objets de tradition québécoise tous les jours, que ce soit en textiles, l’art féminin… C’est quelque chose qui me rejoint beaucoup parce que je prône la tradition dans l’art. »
[Des courtepointes colorées sont exposées devant un mur. Une œuvre en verre représente une sphère entourée de petites mains. Des vases ont des formes abstraites.]
Véronique: « Puis, de voir qu’il y a un volet contemporain qui se mêle à ça, je trouve ça vraiment intéressant pour les artistes qui encore aujourd’hui fabriquent de leurs mains des choses. Quand on pense aujourd’hui au numérique, à l’art conceptuel, tout ça, je suis contente qu’ici, au musée, on offre une place encore aux artisans. Parce qu’il y en a encore beaucoup des artisans. »
[Assise devant la caméra, Véronique sourit.]
[TEXTE À L’ÉCRAN: « MUMAQ. MUSÉE DES MÉTIERS D’ART DU QUÉBEC. »]